La plume Impériale : meilleur journal de l’Académie !

Les élèves du Parc Impérial : lauréats académiques du Concours Médiatiks 2020 dans la catégorie lycée

C’est à l’initiative de Myléna Gourdon élève en 1ère 6 qu’est né ce journal dont la ligne éditoriale est de faire vivre le lycée autour de quelques articles pleins d’espoir et de positivité. A cette rédactrice en chef, s’est adjoint une petite équipe de journalistes en herbe: Loïs Fay-Kocaoglu, Jérôme Kocet, Thibault de Rozario et Salah Chatti.
Pour le consulter : https://madmagz.com/fr/magazine/1739475#/

Un grand bravo à eux !

Dans la peau d’un juré littéraire : Le prix de la région Sud

Pour la deuxième année consécutive, des élèves du Parc Impérial participent au Prix littéraire de la Région Sud, Ce sont les 2ndes 5 qui seront les jurés 2019-2020 ! Ils doivent lire une sélection de 6 romans et de 6 bandes dessinées afin d’élire au mois de mai le grand gagnant de la Région.
Des rencontres avec les auteurs des ouvrages de la sélection vont être organisées tout au long de l’année. Au mois de novembre nos jurés ont pu poser leurs questions à l’auteur de « Taqawan » Eric Plamodon.

De plus, tous les mois les élèves peuvent participer à un concours de photo intitulé « Tu t’es vu quand t’as lu ? » Amandine Moliera et Carmelia Buzila l’ont remporté au mois d’octobre pour leur interprétation de la bande-dessinée « Essence ».

Parallèlement ils vont s’initier à la réécriture en réalisant une vidéo lors d’ateliers encadrés par Amélie Masciotta de la Compagnie « Il était un truc ». Leur film sera projeté lors de la journée de clôture à Marseille le 19 mai 2020.
Durant 15 heures ils vont créer un story-board autour d’ouvrages de la sélection et s’initier au cadrage, à la mise en scène et aux techniques de sonorisation.


Rendez-vous au printemps pour découvrir leur travail et découvrir les lauréats 2020 !

Prix Goncourt des lycéens 2019

Qui n’a jamais rêvé en qualité de lecteur de faire partie d’un jury littéraire prestigieux pour élire son livre coup de cœur ?

L’aventure Goncourt a duré 3 mois, 3 mois d’intenses lectures, d’échanges et de rencontres.
C’est d’abord avec timidité que la classe de 1ère 6 du Parc Impérial s’est lancée dans l’aventure du Goncourt des lycéens, véritable marathon littéraire !
Après un temps consacré à la lecture et à l’analyse des différents romans, nos jurés sont allés à la rencontre de 8 auteurs sur les 14 en compétition. Ils ont posé leurs questions et se sont fait dédicacer les ouvrages. Ces rencontres ont renforcé leur envie de découvrir l’univers des romans en lice.
De retour à Nice, une période de discussion et de débat a permis d’élire les trois romans préférés de la classe.
Ils ont également désigné l’élève qui allait défendre leur trio littéraire lors des délibérations régionales à Marseille, Myléna Gourdon. Elle a brillamment défendu leurs titres lors du huis clos réunissant les jurés de la Région Sud.
Ses qualités d’oratrice lui ont permis d’être élue déléguée nationale et de partir à Rennes pour défendre les choix de la Région Sud.
Le jury a délibéré le 14 novembre et a annoncé en public et devant les différents médias le nom de la lauréate Karine Tuil pour son roman « Les choses humaines ».
Nous vous proposons de lire l’article de Myléna Gourdon qui met en valeur le choix des jurés du Goncourt lycéen 2019 !

« Ce qui nous a plu, la force et la finesse de l’écriture, le thème d’actualité, certes, mais traité de façon originale, la réflexion profonde sur nos agissements et la complexité des choses humaines ». C’est ainsi que Victor Belin, président des jurés du Goncourt des lycéens 2019 a justifié notre choix pour le roman Les Choses humaines de Karine Tuil, publié chez Gallimard. Celle-ci, déjà récompensée la veille avec le prix Interallié, n’a pu contenir sa joie lors de l’appel de Victor, annonciateur de sa victoire.
Ce roman met en scène un couple célèbre et haut placé : Claire et Jean Farel. Elle est une essayiste féministe très active, lui est un journaliste qui tente de se maintenir au sommet malgré ses 70 ans. Lui s’intéresse davantage à son image sur les réseaux sociaux qu’à sa famille ; elle défend les droits des femmes et s’engage avec ferveur dans le débat autour d’une affaire de viol à Cologne. Ils ont un fils, Alexandre, brillant élève à Stanford, université californienne. Cette famille, en apparence parfaite, voit sa vie basculer lors d’une accusation de viol contre leur fils unique : c’est leur monde et les certitudes qu’ils entretenaient qui vont s’effondrer.
Ce sont des personnages que nous n’avons pas l’habitude de côtoyer et c’est cela qui accroche le lecteur. Karine Tuil les introduit longuement afin que nous tissions un lien avec ces caractères pourtant froids, distants et hors de notre portée. Mais elle a su camper des personnages nuancés et subtils, en témoigne le dilemme de Claire : malgré ses idéaux, elle ne parvient pas à croire à la culpabilité de son fils. Les choix narratifs de l’auteure sont originaux et parfois déroutants : Alexandre occupe une grande place, nous avons tous les éléments pour comprendre ce qui l’a poussé à agir. On saisit ainsi un peu mieux sa détresse, sa solitude. C’est un choix des plus intéressants.
De plus, Karine Tuil nous plonge dans les coulisses de la cour d’assises, au cœur du procès et aborde des questions aussi complexes que le viol, le consentement, le droit des femmes, la médiatisation à travers les réseaux sociaux, la loi du plus fort. C’est un miroir tendu à notre société, c’est un miroir sur la vérité humaine dans toute sa faiblesse, sa richesse et sa complexité. C’est une histoire comme il aurait pu y en avoir d’autres, mais l’auteure nous la livre d’une façon captivante qui lui est propre. Voilà pourquoi ce roman est un chef-d’œuvre de la fragilité et de la vanité des choses humaines. Voilà pourquoi il est aujourd’hui un Goncourt des lycéens.

Myléna Gourdon

                                

Corps accords : brisons les stéréotypes !

Dans une volonté de promouvoir l’égalité des sexes, d’inculquer des valeurs positives et de briser les stéréotypes, des élèves de 2nde5 ont participé le 16 décembre 2019 à un atelier d’expression corporelle avec la chorégraphe Magali Lesueur.

Cet atelier s’inscrit dans un projet visant à favoriser la mixité en interrogeant les mécanismes de discrimination, avec le corps, Ils ont appris à découvrir le potentiel émotionnel de cette forme de langage. Les notions de rythme, de déplacement, d’espace et de contraintes ont été abordées par la danseuse.

Les élèves ont été éveillés à une pratique artistique afin de mettre en scène des situations du quotidien liées aux stéréotypes de genre.

Le devoir de Mémoire : témoignage de M Winnykamen

Enfant caché pendant la Seconde Guerre mondiale , M Winnykamen est venu raconter son histoire aux classes de 3e. Avec ses anecdotes et son humour, toujours prêt à répondre aux nombreuses questions des élèves, M Winnykamen a partagé un moment particulier de sa vie. S’inscrivant dans le programme d’Histoire de l’année de 3e, les élèves ont eu la chance d’assister à ce précieux témoignage.

Maurice Winnykamen est né en 1933 à Paris de parents français immigrés de Pologne. Enfant juif caché entre 1940 et 1945 dans une famille chrétienne savoyarde
qui demeurera à jamais sa famille, il connut la vie sous l’occupation et les Lois de Vichy,
à Lyon, avec ses parents Résistants.

  • 4e de couverture (extrait) :
    “Boris se souvient. Sa vie en dépendait. Il avait huit ans. En ce temps-là, il s’appelait Marcel. Il était Montcellois. Un petit Savoyard entre Aix-les- Bains et le Revard. Il avait une nouvelle famille – les Pegaz – et des amis de son âge – Albert et Berthe – qui, comme lui, vivaient cachés. Il y avait, aussi, un instituteur, une institutrice, un curé et la pauvre vieille Céline. Il était heureux. Pourtant, en bas, dans la ville que sa mère et son père, Résistants, lui avaient fait quitter, c’était l’enfer de la “zone libre” avec son “Statut des Juifs”. Et tout alentour, il y avait le maquis. Un petit matin, des hommes vêtus de noir et la tête couverte d’un chapeau à large bord, entraînèrent Albert et sa famille d’accueil dans leurs autos, portant sur l’aile, un fanion marqué de la croix gammée. Albert est parti vers un lieu dont on ne revient pas. Depuis, Marcel, redevenu Boris après la libération, se sent coupable : “Lui et moi étions des enfants cachés. Nous avions le même âge. Moi, je ne me savais pas Juif, je voulais devenir curé, c’est lui qui m’a appris que nous étions Juifs tous les deux.” Et vient la question qui me taraude : “Pourquoi lui et pas moi, de quoi suis-je fautif ?”

Les élèves du parc Impérial sur les traces des résistants

Nice occupée, Nice libérée

Dans le cadre de la commémoration de l’Appel du 18 juin, deux classes (une de sixième et une de troisième) ont participé à la découverte de leur patrimoine quotidien sous la forme « d’une chasse au trésor ». Afin de donner du sens à cette cérémonie,
un parcours mémoriel dans le quartier leur a été proposé. Ce projet a permis aux élèves, à travers des lieux, des plaques commémoratives, des sculptures et des monuments de découvrir l’histoire de Nice pendant la Seconde Guerre mondiale.
Ainsi, d’étape en étape, les élèves ont appréhendé le patrimoine de leur ville. Ils ont ainsi pu confronter leurs connaissances à de nouveaux documents et surtout ‘approprier une histoire commune. La composition d’équipes mélangeant des sixièmes et des troisièmes a permis de développer autonomie, écoute et coopération entre les plus grands et les plus petits du collège.

Le point final de cette journée : l’organisation d’une cérémonie au sein de la Cité mixte du Parc Impérial, avec la réunion de tous les élèves chantant à l’unisson la Marseillaise et le chant Rhin-Danube, en présence de Mme DUPRE, Présidente du Souvenir Français et de ses représentants en la personne de M BISCHE et M DUFFOUR, de M NOAILLE, inspecteur de l’Education Nationale, de M ROBAUT, conseiller municipal aux anciens combattants ainsi que M BEAUVAIS, Proviseur et M TARICO, Principal-adjoint. La remise d’un bleuet à chaque élève a rendu ce moment solennel et a permis de graver la date symbolique du 18 juin dans leur esprit.